Parution de l’étude européenne Kardham Parcours Urbains

Octobre 2024

Penser les lieux de travail, c’est penser les parcours urbains.
Parce qu’en contexte de travail hybride, penser les lieux de travail, c’est penser l’ensemble du parcours spatial des salariés.  

Publiée sous la direction de Nicolas Cochard, Directeur Recherche & Développement de Kardham, cette étude tente de dessiner le parcours spatial idéal des travailleurs de bureaux en Europe. A travers la domiciliation, les transports, la satisfaction du quartier de travail puis le confort du bureau, l’expérience spatiale est analysée au travers d’une démarche englobante - en dehors et dans l'immeuble de bureaux - et dans l’ensemble des dimensions matérielles et immatérielles de l’espace de travail. 

Cette étude propose donc de penser les lieux de travail à travers l’ensemble du parcours urbain du salarié dans 5 pays européens : Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Pays-Bas. 

 

Au dehors du lieu de travail, un impact fort du parcours spatial

Le développement du télétravail a permis de poser des questions de bon sens, car le travail à distance concurrence en quelque sorte le travail sur site. Les salariés plébiscitent des parcours spatiaux fluides qui facilitent leur journée de travail. Les temps de trajet domicile-travail des Européens interrogés sont en moyenne entre 30 et 40 minutes. Le moyen de transport utilisé est principalement la voiture. Le stress des transports influence l’ensemble de la journée de travail. A ce propos, les Français sont plus stressés que les Néerlandais ou les Allemands (Notes respectivement de 5.4, 3.4, 3.7 sur 10). Les salariés à vélo sont moins stressés que les autres, à hauteur de -25%. 

 

L’influence du quartier de travail est importante

L’étude indique que les salariés qui jugent la sécurité du quartier de travail négativement par rapport à leur quartier de résidence ont des scores de QVT inférieurs. La question de la localisation est alors prégnante dans la satisfaction de son environnement de travail. 

 

Une présence au bureau qui favorise la QVT 

Avec le télétravail, la présence sur site est moindre. Le télétravail est jugé favorable à la QVT mais notre étude indique que la présence sur site 3-4 jours par semaine est propice à la QVT contrairement à la présence une seule journée. (Notes de 6.4 contre 4.6 sur 10). Ne pas venir au bureau très souvent ne favoriserait donc pas la QVT. 

 

Les salariés européens ressentent un confort moyen au bureau et préfèrent un bureau individuel attribué

Les scores de confort au bureau sont moyens en Europe (Notes sur 10 de 6 pour les Français, 5.2 pour les Allemands et 4.9 pour les Espagnols). C’est généralement le confort psychologique qui obtient les plus faibles notes après le confort physique et fonctionnel et le confort physique. L’indice de QVT est meilleur chez les salariés en bureau attribué par rapport à ceux en flex office. (Notes de 5.9 contre 4.6). Les Néerlandais sont les plus nombreux à être en flex office (41%), devant les Britanniques (29%). Les Français sont16% dans cette configuration. 

 

Une étude qui propose une grille de lecture globale des environnements de travail tertiaire

« Parcours urbains » propose ainsi d’exposer les facteurs qui font la satisfaction de l’environnement de travail de la part des salariés européens tout au long de leur journée de travail, en examinant les grandes étapes de leur parcours. Menée par des chercheurs en sciences humaines et sociales, avec un niveau d’ambition destiné à des publications professionnelles et académiques, parcours urbain s’adresse aux professionnels liés aux questions d’environnements de travail. Elle explore une dimension souvent sous-estimée car au-delà de la qualité des espaces de travail proposés aux occupants, c’est bien l’ensemble de l’expérience spatiale dans la ville qui influence la satisfaction et le sentiment de confort. Pour que les salariés de bureaux soient satisfaits et performants, il faut penser dans et en dehors de l’immeuble de bureaux ! 

 

« Avec le développement du travail à distance, nous avons souhaité étudier les environnements de travail à une échelle plus large que celle du lieu de travail. L’échelle urbaine semble pertinente afin d’examiner les nouvelles modalités du travail, désormais multi spatial. Notre mission de concepteurs d’environnements de travail impose d’élargir notre échelle de réflexion car pour mieux comprendre les attentes des salariés par rapport à leur lieu de travail, il faut saisir leur expérience globale pour la rendre fluide et satisfaisante. Les différents métiers de Kardham traitent déjà cette dualité dehors-dedans, c’est donc aussi une étude qui nourrit notre approche globale », Nicolas Cochard, Directeur R&D de Kardham.

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Découvrez l'infographie, ainsi que l'étude complète.

Vos contacts

Nicolas Cochard

Nicolas Cochard

Directeur Pôle Recherche & Développement

+33 6 42 92 53 34

ncochard@kardham.com