Les constructions de demain doivent être durables et recyclables

Les experts

Acteur engagé dans l’économie circulaire, le groupe s’inscrit dans une pratique environnementale vertueuse au quotidien. Nous accompagnons les utilisateurs et les professionnels dans leur réflexion, depuis la conception des projets jusqu’à leur livraison complète, mais aussi tout au long de leur exploitation jusqu’à leur éventuelle déconstruction.

S’associant aux ambitions de nos clients (investisseurs, propriétaires, utilisateurs) Kardham dispose d’un large éventail d’outils pour traiter les sujets environnementaux de façon globale. « La sensibilisation des maîtres d’ouvrage sur l’impact environnemental de la construction est un enjeu majeur auquel nous répondons par un travail de benchmark des solutions et d’informations, notamment réglementaires, en amont des projets et dès la phase de conception d’un bâtiment », explique David Habrias. Dans les centres urbains, le groupe privilégie notamment la réhabilitation de l’existant à la construction neuve et opère un recyclage des matériaux lors de la phase de construction. Les bâtiments édifiés ont vocation à être évolutifs, capables de changer d’usage au fil du temps.

Une ingénierie orientée développement durable

Grâce aux différents métiers réunis au sein de sa structure, Kardham a la capacité de travailler sur des cycles itératifs plus courts, avec des outils maîtrisés, et de gagner en finesse sur les logiques d’écoconception. « Notre ingénierie est fortement orientée développement durable. Nos compétences sont mises en résonnance avec des outils de conception paramétriques qui permettent de faire varier une multitude de critères pour atteindre une efficacité optimale de nos constructions », développe Sylvie Simon-Elia. Une cellule R&D travaille également sur les sujets de structures, et notamment sur l’amélioration des performances environnementales du béton, l’intégration des structures mixtes, les filières bois, ou encore les matériaux biosourcés. « Le point de départ de notre réflexion est l’usage. Nos sociologues et ergonomes anticipent la transformation des usages afin d’optimiser la matière dans une perspective de long terme », ajoute David Habrias. Le groupe a engagé plusieurs projets de recherche et modèles constructifs innovants, notamment via l’impression 3D. Certaines de ces études sont menées en partenariat avec l’Essec et l’École des Ponts. « L’objectif est de créer des passerelles avec les cellules R&D de nos partenaires et de mettre en application les sujets d’études sur lesquels nous travaillons », indique Sylvie Simon-Elia. 

Une cellule digitale

Avec le développement de Kardham digital, première entreprise numérique adaptée au domaine du bâtiment, le groupe met les nouvelles technologies au service de l’amélioration de la performance environnementale des actifs. « Les outils numériques d’analyse et de collecte des données d’un immeuble permettent un pilotage plus fin de sa consommation, de façon à faire évoluer les usages dans un souci d’efficience constante », assure David Habrias. La crise sanitaire ayant rappelé que les immeubles de bureaux étaient vides 80 % du temps, une réflexion sur la gestion de ces espaces s’impose. Pour Sylvie Simon-Elia, l’imprégnation du numérique, depuis la conception jusqu’à l’exploitation des bâtiments, s’inscrit dans le prolongement du BIM. « Nous avons mis au point un système de vêture de façade et de double peau intégrant des outils paramétriques qui calculent de façon très précise les meilleures ouvertures pour capter le bon facteur de lumière et optimiser l’apport calorique en été, selon l’exposition de la façade et le pattern que nous souhaitons développer », explique David Habrias. Autre exemple, Kardham gère pour le groupe Axa les outils de pilotage du flex  office, facilitant ainsi la distribution des espaces de travail en fonction des utilisateurs. Et pour cause, le télétravail implique une reconfiguration des espaces partagés. « La demande porte sur 50 % de bureaux et 50 % de postes de travail. Cette évolution implique de réaménager les plateaux et a des impacts sur l’utilisation de la climatisation en upgradant la technique existante ou via des filières de réemploi, si cela est possible », précise Sylvie Simon-Elia.

Anticiper les réglementations environnementales à venir

Attentif aux tendances, Kardham applique une démarche scientifique pour construire l’immobilier de demain en collectant le maximum de données des utilisateurs des bâtiments. « Les certitudes que nous avions sur le bâti sont en train d’évoluer et nous poussent à réfléchir à de nouvelles constructions durables et recyclables », constate David Habrias. « Nous militons pour que la structure des bâtiments puisse durer plus de 50 ans et être reconfigurée en fonction des évolutions sociétales de la ville. » Le contexte réglementaire – et particulièrement la RE2020 – oblige les opérateurs à accélérer leur transition environnementale. Kardham oriente et conseille les entreprises dans les choix d’investissements RSE figurant dans leurs schémas de gouvernance. « La loi Climat et résilience promulguée en août 2021, un an après la loi AGEC1 qui sera effective en janvier 2022, témoigne de l’accélération de la prise de conscience des enjeux environnementaux et climatiques depuis le début de la crise sanitaire. Les entreprises considèrent la fin de vie de leurs bâtiments avant même de les concevoir », note Sylvie Simon-Elia. La révolution verte est en marche, Kardham est là pour accompagner les entreprises à y participer. 

Date de parution : Décembre 2021